Alonzo Serai crée des univers imaginaires érotiques et ésotériques qui prennent leurs sources dans l’Art et la culture populaire des XIXème et XXème siècle, pour se jeter dans la modernité du BDSM et du fétichisme.

Il balaie joyeusement les barrières sexuelles et raciales dans ses dessins et ses romans, qui mélangent les influences des Mille-et-une Nuits, du Marquis de Sade, du feuilleton à la Gustave Le Rouge et Ponson du Térail, des « spicy pulps », de Robert E.Howard, d’Edgar Rice Burroughs, de Philip José Farmer, des ouvrages érotiques de la Librairie Artistique et Parisienne, des peintres orientalistes, des bandes dessinées de Charles Moulton, de John Willie, de Wallace Wood ou de Georges Pichard, des films d’Angélique ou d’Ilsa, de la Blaxpoitation…

Dans sa Saga des Vallées, il pousse le fantasme occidental du Harem à son paroxysme et le combine avec les jeux de la Domination/soumission moderne. Une exploration du pouvoir de l’atavisme et des tentations déshumanisantes de nos sociétés, à partir de là où tout commence : le sexe.

Alonzo Serai devant "La mort de Sardanapale" d'Eugène Delacroix au Musée du Louvre— photo C.S.